Je viens d’avoir une rencontre marquante. Une de celles qui ne laissent pas indifférent, qui vous forcent à écouter plus qu’à parler, à comprendre avant d’agir. J’ai rencontré Bocar Samba Dièye (BSD) — une véritable bibliothèque vivante, un symbole national de résilience, de lutte et de dignité face à l’injustice.
Bien évidemment, il ne s’agissait pas d’une simple visite de courtoisie. L’objectif était clair : entendre, écouter, comprendre, et surtout tirer les leçons de ses 18 années de combat juridique et moral contre la CBAO Attijariwafa Bank. Un bras de fer inégal, dans lequel BSD n’a jamais fléchi, et qui incarne aujourd’hui beaucoup plus qu’un litige bancaire : une quête de vérité, de justice et de respect des droits fondamentaux.
Pourquoi cette rencontre était essentielle
En tant que député au service du peuple sénégalais, je crois fermement que notre mission ne se limite pas aux bancs de l’hémicycle. Elle prend tout son sens quand nous allons à la rencontre de celles et ceux qui ont souffert, lutté, enduré, mais tenu debout. BSD n’a jamais cédé à la pression, ni à l’usure du temps, et cela mérite plus que de l’admiration : cela exige une réponse politique concrète.
Ce que BSD nous enseigne
Ce n’est pas seulement son histoire qui mérite d’être entendue. C’est ce qu’elle nous révèle sur les failles de notre système, les lenteurs judiciaires, l’impunité des puissants, le silence face à l’injustice économique. Son parcours est un cours magistral de résilience citoyenne que tout élu devrait méditer.
Et maintenant ?
Cette rencontre n’est qu’un début. Car si écouter est un acte fort, agir est un devoir plus grand encore. J’entends creuser ce dossier, interpeller les institutions concernées, et voir comment nous pouvons transformer ce combat individuel en levier collectif pour tous les Sénégalais confrontés à des abus similaires.
À suivre…
GMS