Sénégal : Rebondissements dans l’enquête sur les violences politiques (2021–2024)



Dakar, 4 octobre 2025 — Après plusieurs années d’attente, la justice sénégalaise franchit une étape décisive dans l’affaire des violences politiques qui ont secoué le pays entre 2021 et 2024. Depuis ce vendredi, la Section de Recherches (SR) de la gendarmerie diligente des auditions de victimes présumées ainsi que de proches de victimes, afin d’établir les responsabilités des drames qui ont causé des dizaines de morts.


🔍 Ce que recouvre l’enquête

  • Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a officiellement saisi le procureur général de la République à la fin juillet 2025 pour faire la lumière sur les violences politiques entre 2021 et 2024, qui auraient causé entre 65 et plus de 80 décès selon divers bilans. Notre Afrik+3Le Monde.fr+3Pulse Sénégal+3

  • Les faits visés par l’enquête incluent : meurtres, assassinats, actes de torture, traitements inhumains voire crimes contre l’humanité. Notre Afrik+3Dakarmatin+3Senego.com - Actualité au Sénégal+3

  • L’enquête est conduite par la Division des Investigations Criminelles (DIC) et la Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane. Pulse Sénégal+2Africaho+2


🎯 Auditions récentes : qui dépose sa voix

Parmi les premières personnes entendues :

  • Pape Abdoulaye Touré, fondateur de l’Initiative Zéro Impunité (IZI) et coordonnateur du mouvement Sénégal Notre Priorité (SNP), entendu pendant plusieurs heures. Il affirme avoir subi des tortures lors des manifestations de juin 2023. Il s’est constitué partie civile dans le dossier. Senego.com - Actualité au Sénégal+2Notre Afrik+2

  • Famille de Cheikh Wade, tué aux Parcelles Assainies en mars 2021, dont le frère, Abdoulaye Wade, a été convoqué. Dakarmatin+2Notre Afrik+2

  • Famille d’Alassane Barry, un mineur tué sur les Allées du Centenaire, avec la mère, Binta Bâ, citée parmi les personnes à entendre. Dakarmatin+2Notre Afrik+2


🏢 Lieu & logistique

  • Les auditions sont centralisées à la Caserne Samba Diéry Diallo, notamment dans ce qu’on appelle « la maison de la gendarmerie » de la gendarmerie de Colobane, où la Section de Recherches a installé son quartier pour conduire les investigations. Notre Afrik+2Senego.com - Actualité au Sénégal+2


⚖️ Enjeux et défis

  • La loi d’amnistie adoptée sous l’ancien régime (fin du mandat de Macky Sall) avait tenté de couvrir certains des actes commis entre février 2021 et février 2024. Mais le Conseil constitutionnel l’a jugée incompatible dans la mesure où certains actes (meurtres, torture) sont imprescriptibles et ne peuvent pas légalement rester impunis. Notre Afrik+2Le 360 Afrique+2

  • Les victimes et leurs familles, soutenues par des mouvements de la société civile comme IZI ou SNP, réclament la vérité, la justice, et que les responsables rendent compte de leurs actes. Leral.net - Sénégal+1

  • Le respect des procédures judiciaires, la préservation des preuves, l’impartialité des enquêteurs, et la couverture juridique des victimes sont tous des points critiques soulevés par les défenseurs des droits humains. Notre Afrik+1


✅ Ce que cela change

  • L’ouverture de ces auditions marque un tournant : cette fois, la justice semble vouloir aller au-delà des déclarations, vers une enquête active et concrète. Dakarmatin+2Notre Afrik+2

  • Pour beaucoup de victimes, cela donne espoir — que les enquêteurs remontent jusqu’aux responsabilités, quels qu’ils soient, et que les droits dont ils ont été privés soient reconnus. Notre Afrik


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